Mémoire 44 avec les Joueurs de Cornouaille au Bunker du Pouldu.

À Clohars-Carnoët, l’association Mémoire et patrimoine a reçu des joueurs passionnés d’histoire

Le 24 juin 2024 à 10h39

À chaque joueur de dérouler un fait historique.
À chaque joueur de dérouler un fait historique.

Pratique

Contact : joueursdecornouaille@gmail.com

Pourquoi restaurer ce site ?

Le « blockhaus » du Pouldu est un vestige du Mur de l’Atlantique.

Le Pouldu.

La percée américaine vers la Bretagne eut lieu le 1er août 1944.

La réhabilitation du site.

Gil Van Meeuwen.

En savoir plus...39/45

et

« La Casemate du Pouldu »

Le bunker R 625

Vous avez ici une Casemate type R 625 pour canon anti-char 7,5 cm Pak 40.
Ce modèle R625 : T4 1943 est doté d’une fosse à douilles.

Ce bunker pouvait recevoir tous les canons de type « antichars » de 5 à 7,5 cm.
Une rampe arrière permettait de sortir la pièce d’artillerie et de la positionner dans un autre emplacement.
Ce blockhaus était équipé de locaux annexes, soute à munitions et abris dortoir. Dans le plafond de l’abri est mis en place une trappe technique pour positionner un périscope.
Ce bunker de classe B – épaisseur des murs de 2 m –murs intérieurs 80 cm. Dalles – 2 mètres.

Excavation de 700 m3. Radier 80 cm. Le cubage de béton coulé est de près de 775 m3 dont 35 tonnes de fer à béton et de 4,7 tonnes de cornière d’acier.

Le coffrage extérieur a été réalisé en parpaing plein (coffrage perdu). A partir de 1943 ce type de coffrage est utilisé selon le modèle du bunker. Un R 625 à Guidel a été construit pareillement.

Chaque ouvrage est protégé sur son pourtour extérieur par une couche de pierres et de terre de 2 à 3 m d’épaisseur, cela permet d’amortir l’effet d’un coup direct.
L’avancée de béton à gauche de l’embrasure de tir le protégeait des tirs directs venant de la mer.

La construction d’un blockhaus de bonne taille prenait une dizaine de semaines : fouilles, ferraillage, coffrage, aménagement intérieur, finitions et camouflage
Le coulage du béton était assuré par l’Organisation Todt – OBL Mitte (Lorient), l’équipement des bunkers par le génie de forteresse, ici le Landes-Bau-Bataillon 17.

Cette casemate, modèle R 625, était servie par six militaires qui pouvaient vivre à l’intérieur avec des lits superposés, une table, des chaises, de la nourriture, un chauffage par poêle à charbon et une ventilation forcée.
En 1944, les soldats du XXV. Armeekorps, de la 265. Infanterie-Division composaient la garnison des ouvrages de Clohars Carnoët., plus précisément le 3è bataillon du Régiment d’infanterie 895 (bataillon formé en grande partie de de supplétifs russes – Ost-Bataillon 634)

La chambre de tir était prévue pour un canon de 75 mm Pak 40 dirigé vers la plage des Grands Sables à travers une embrasure. Une rampe arrière permettait de sortir la pièce d’artillerie et de la positionner dans un autre emplacement.
Le tobrouk était pourvue d’une ’mitrailleuse orientable sur 360 degrés.

Dans la chambrée, Richard Dattez effectue des démonstrations du système de ventilation et donne des détails sur les systèmes de communication, entre les masques à gaz et… les bidons de lait.

La soute à munitions est transformée en espace d’exposition sur la Résistance et le Front de la Laïta

( Poche de Lorient)

Marche mémorielle sur le Front de La Laïta.

L’Association de Reconstitution de la Poche de Lorient a effectué une marche mémorielle de Saint Maurice au Pouldu le samedi 18 janvier 2023.

« Sous la pluie et le vent la patrouille américaine guidée par un FFI effectue un repérage des positions allemandes de l’autre côté de la Laïta … »

Le groupe de marcheur est accueilli dans le bunker des Grands Sables pour un casse-croûte bien mérité !

À Clohars-Carnoët, un campement américain au blockhaus des Grands sables pour les journées du patrimoine 

À Clohars-Carnoët, un campement américain au blockhaus des Grands sables pour les journées du patrimoine


Les journées européennes du patrimoine, ces 17 et 18 septembre, ont permis à 640 visiteurs de découvrir la Maison-musée du Pouldu, à Clohars-Carnoët, et à 1 500 autres de visiter le blockhaus des Grands sables.

Le campement installé par l’association de la poche de Lorient a étonné le public


À l’issue des journées du patrimoine, ces samedi 17 et dimanche 18 septembre, Maud Naour, responsable de la Maison-musée du Pouldu, à Clohars-Carnoët, s’annonce ravie de la fréquentation : « Nous avons accueilli 640 visiteurs, dont une bonne part de locaux venus découvrir ou redécouvrir l’histoire unique de l’auberge de Marie Henry ».

1 500 visiteurs au blockhaus des Grands sables


Le site de Saint-Maurice a attiré la foule, tout comme le blockhaus des Grands sables, où l’association Mémoire et patrimoine a comptabilisé 1 500 visiteurs.

Elle avait invité pour l’occasion l’Association de reconstitution de la poche de Lorient, qui présentait un campement.

Ce dernier était centré sur les forces alliées, notamment américaines, en lien avec la Libération de la Bretagne durant la Seconde Guerre mondiale.

Le campement était composé d’un ensemble de tentes, de matériels et de véhicules encadrés par des membres de l’association en tenues d’époque, impliqués « pour un devoir de mémoire ».

À Doëlan, la balade commentée proposée par la commission des Sages a attiré une quinzaine de personnes, les deux jours, avec, samedi, la participation du cercle celtique au lavoir de Feunteunigou.

Publié le 19 septembre 2022 à 11h51

https://www.letelegramme.fr/finistere/clohars-carnoet/a-clohars-carnoet-un-campement-americain-au-blockhaus-des-grands-sables-pour-les-journees-du-patrimoine-19-09-2022-13182178.php?fbclid=IwAR1YoaZ1JxC45Xp9_e434jvbDTLxw5rr3jVfgjWguBuEGEZoTaSvZ5KJq5U

Mémoire et patrimoine de Clohars-Carnoët ranime le blockhaus des Grands-Sables

Rose fait le guet… Dans un décor grandiose, le bunker rappelle les faits qui s’y sont déroulé pendant la seconde guerre mondiale.

Tous les mercredis de l’été, l’association Mémoire et patrimoine de Clohars-Carnoët ouvre les portes du bunker des Grands-Sables. Des visites libres ou guidées sont proposées.
Il semble si inoffensif et plein de promesses, ce chemin de la Grenouille sablonneux qui serpente à l’assaut de la dune. Difficile de concevoir qu’il ait mené au mur de l’Atlantique, édifié par l’Allemagne nazie pour parer un éventuel débarquement des Alliés. Et pourtant. Surplombant la plage des Grands-Sables, une casemate témoigne de la réalité de l’Histoire.

« Proche des bases sous-marine et aéronavale de Lorient, le site des Grands-Sables était une zone stratégique et, entre 1942 et 1944, l’organisation nazie Todt y a construit cinq fortifications (Beg an Tour, Porsac’h, le Kérou, les Grands-Sables et enfin Fort Clohars) », raconte Gil Van Meeuwen, président de l’association Mémoire et patrimoine de Clohars-Carnoët, qui ouvre les portes du bunker au public chaque mercredi de l’été, avec son collègue Richard Dattez.

Dans la chambrée, Richard Dattez effectue des démonstrations du système de ventilation et donne des détails sur les systèmes de communication, entre les masques à gaz et… les bidons de lait.

Équipements militaires et objets de la vie quotidienne

En réhabilitant la construction en 2019, l’association y a reconstitué un décor proche de celui dans lequel évoluait la garnison de six hommes chargée de la surveillance. Entre les murs en béton armé de 2 m de large, plafond compris, équipements militaires et objets de la vie quotidienne (allemands mais aussi américains et locaux) sont mis en scène dans la chambre de tir, la soute à munition, le dortoir… « La casemate était équipée d’un canon antichar de 75 mm mais celui que vous voyez est arrivé avec les Américains qui ont reconquis la zone le 11 août 1944 avec les Forces françaises de l’intérieur (FFI) », détaille Gil Van Meeuwen qui fait revivre le moment en posant le casque sur la tête d’un jeune visiteur. « On doit faire attention, il est fragile. Il a quand même 80 ans et a fait la guerre ! »

Visites libres ou guidées

Il est possible de déambuler librement dans le blockhaus, les panneaux informatifs donnant toutes les indications nécessaires, ou de suivre les guides et leur poser directement les questions : ils sont incollables sur le sujet.

Pratique
Chemin de la Grenouille (après la base nautique), tous les mercredis de 14 h et 17 h. Tarifs : 2,50 €, gratuit pour les moins de 12 ans.

Batterie du Cosquéric – Ploemeur

1940 -1945 La batterie « ROSSITTEN » située au COSQUERIC en PlOEMEUR

https://www.facebook.com/batterieducosqueric


Cette batterie de FLAK (DCA) fut créée à WILHELMSHAVEN en 1940. Elle fit mouvement sur PLOEMEUR en janvier 1941 avec 120 soldats et fut baptisée ROSSITTEN en 1942. Son commandant était un paysan de CUXHAVEN, le capitaine BORCHERS. Elle était rattachée au quartier général du château du TER.


La ferme du COSQUERIC en PLOEMEUR, occupée de juin 1940 à mai 1945, compte deux « Bunker Musée » sur ses terres. Ils sont nés à la suite de rencontres et d’échanges entre Jean ROBIC né en 1950 en ce lieu et cinq allemands ayant vécu cette occupation.
Le vœu et la volonté de tous sont formulés ainsi : La paix entre nos deux pays.
L’équipement de cette batterie, bien protégé par du béton, se composait de 4 canons de 105 mm, 2 canons de 20 mm, de 2 radars, de projecteurs et d’un système de détection par le son. Tout ce matériel était alimenté par un groupe électrogène en place et opérationnel dans l’un des « Bunker Musée » avec une multitude d’objets d’époque.


L’autre « Bunker Musée » est consacré principalement à l’aéronautique et à la mémoire d’un aviateur écossais Ernest RUSSEL LYON, tombé à 21 ans à KERKAVES (Larmor-Plage) avec son Spitfire en flamme le 27 juillet 1944. La recherche de sa famille et l’action commune menée par Jean ROBIC et Jean-Yves LE LAN (Président du comité d’histoire du pays de Ploemeur) ont abouti à la reconnaissance de sa tombe à GUIDEL en octobre 2015.
En 2014, la ville de PLOEMEUR a obtenu du Ministère de la Défense un canon de 90 mm rappelant ceux qui équipaient les encuvements proches de la ferme. Il est installé sur le toit de l’un des bunkers.


A proximité des « Bunker Musée », une stèle a été érigée à la mémoire des aviateurs anglais et canadiens tombés à BREUZENT en 1943 à bord de leur avion Wellington.

Illustration
Illustration
10,5 cm SK C/32 L/45 mit MPL C/30
The coastline just north of Frederikshavn in Denmark on March 8, 2019.
Jean Robic à proximité de ce blockhaus, un canon Schneider entièrement restauré, utilisé pendant de nombreuses années au centre d’essais de munitions de Gâvres.

Nouvel objet historique : Optique d’artillerie.

Optique d’artillerie – Goniomètre panoramique

Viseur de canon de campagne allemand Krupp de 77 mm de la Première Guerre mondiale, cadrans en laiton sur construction en acier.

Cet optique fut également utilisé pendant la Second guerre mondiale, notamment sur les canons Pak 36 / Pak 38 / Pak 40 … etc …et sur de l’artillerie de prise.

Canon de 7,5 cm leIG 18 / Type Obusier léger
Service 1932 – 1945
Concepteur Rheinmetall-Borsig / Année de conception 1927 / Production 1932 – 1945
Organe de visée Viseur panoramique
« Rundblickfernrohr 16 » (Rbl.F.16)
Le canon de 7,5 cm leIG 18 (en allemand : Leichtes Infanterie-Geschütz 18) est un obusier léger de fabrication allemande utilisé par la Wehrmacht comme canon de support d’infanterie durant la Seconde Guerre mondiale.
Canon de 88 mm.

Don de André Plessis.