Samedi 22 juin 2024, au Blockhaus du Pouldu, l’association Joueurs de Cornouaille , vous a invité à participer au jeu Mémoire 44, un jeu de stratégie accessible à tous ! ( de 14 h à 17h ).
Son système de cartes et de plateau permet à tous les joueurs de rejouer les batailles les plus emblématiques de la Libération, d’Omaha Beach au Vercors, en passant par le Pont de Bénouville ou Sainte Mère l’Église.
Mémoire 44 est un jeu de société. Il fut développé sous le haut patronage de la Mission du 60e Anniversaire des Débarquements et de la Libération de la France dans le but de transmettre le souvenir des événements marquants de la Seconde Guerre mondiale que sont les débarquements de 1944 et la Libération de la France en créant un produit à la fois ludique et pédagogique. Grâce à des scénarios détaillés et à un système de jeu à la fois simple et réaliste, les joueurs peuvent reproduire les batailles décisives de la guerre.
Conçu pour deux joueurs, il peut accueillir jusqu’à huit participants, à partir de 12 ans ; une partie dure entre une demi-heure et une heure.
À Clohars-Carnoët, l’association Mémoire et patrimoine a reçu des joueurs passionnés d’histoire
Le 24 juin 2024 à 10h39
À chaque joueur de dérouler un fait historique.
Samedi 22 juin, à Clohars-Carnoët, l’association Mémoire et patrimoine présidée par Gil van Meeuwen recevait des passionnés de jeu, membres de deux associations Les joueurs de Cornouaille et Lucky lud. « Le but est de faire découvrir au public un jeu en lien avec le patrimoine », précise Tristan. Mémoire 44 est un jeu à scénario infini. Il est mondialement connu et alimenté par une communauté. Son système de cartes et de plateau permet à tous les joueurs de rejouer les batailles les plus emblématiques de la Libération. Grâce à des scénarios détaillés et à un système de jeu à la fois simple et réaliste, les joueurs peuvent reproduire les batailles décisives de la guerre ».
Tristan, qui est intervenu avec d’autres joueurs de Cornouaille à Saint Maurice il y a deux ans, « rêve de créer un jeu sur la poche de Lorient ». « Nous étions à la fête du jeu fin avril et nous serons présents aux Virades de l’espoir à Moëlan ».
C’est un témoin de notre histoire récente et terriblement moderne.
Face à ce patrimoine militaire volontairement monumental, il est nécessaire de le resituer dans son contexte historique.
Après le désastre de la Bataille de France (10 mai – 22 juin1940) en Juillet 1940 arrivaient en Bretagne les divisions de la Wehrmacht qui relevaient les troupes d’invasion.
Les Allemands réquisitionnaient tous les lieux dont ils avaient besoin.
Les rigueurs de l’occupation, les interdictions, ausweis, tickets de rationnement, pillage des ressources, marché noir, délation et le triste sort de nos prisonniers puis les bombardements étaient la réalité de nos anciens.
La Kriegsmarine s’installait à Lorient pour transformer le port en base pour sous-marins.
Décembre 1940 l’organisation Todt était au Pouldu avec un état-major pour coordonner les travaux du secteur de Lorient. Le Pouldu, devenait un dortoir pour des centaines d’ouvriers.
Le « blockhaus » du Pouldu est un vestige du Mur de l’Atlantique.
Le mur de l’Atlantique était le système de fortifications côtières, construit par le Troisième Reich de la Norvège à l’Espagne, il devait empêcher un débarquement Allié depuis la Grande-Bretagne, près de près de 12 000 ouvrages bétonnés furent construits.
En Bretagne où trois importantes bases de sous-marins étaient implantées, on en comptait près de 2 800 (blockhaus et abris divers), près de 600 pour le secteur de Lorient. L’organisation Todt était chargée de fortifier le littoral avec l’aide des entreprises des pays occupés.
Fin 1943, le débarquement devenait une certitude. Dès lors s’engageait une course contre la montre pour l’occupant.
La résistance française prenait corps alimentée par les maquis rejoins par les réfractaires du STO.
Lorient était érigée au rang de forteresse et devaient pouvoir se défendre jusqu’à l’épuisement de ses moyens. Ce fut le cas. La reddition ne fut signée que le 10 mai 1945.
La côte de Kerfany au Pouldu fut intégrée à la zone de défense Ouest de Lorient avec 14 positions fortifiées : le nom militaire de cette zone « Anse du Pouldu ».
Le Pouldu.
En 1941 la station balnéaire apparaissait comme un débouché possible pour une action amphibie anglaise. Le Pouldu et recevait plusieurs bataillons en garnison. La troupe était logée dans les hôtels et maisons du voisinage, des baraquements étaient construits derrière les dunes.
En 1942, les allemands construisaient un point fortifié, il devait empêcher tout débarquement sur les plages du Pouldu et de Bellangenêt.
Sur la côte de Clohars-Carnoët la défense allemande se positionnait sur 5 sites. Doëlan, Porsac’h, Le Kérou, les Grands Sables et Fort Clohars.
Les allemands utilisaient un nombre considérable de travailleurs, essentiellement par le travail forcé, ou dans le cadre du STO.
Une partie de la population de Clohars était mobilisée sur les chantiers du Mur de l’Atlantique. Les habitants devaient se plier à des corvées : surveiller les lignes téléphoniques creuser des tranchées, planter des poteaux en bois, équipés de mines (asperges de Rommel).
Ils furent aussi requis pour la mise en place d’un faux terrain d’aviation dans la lande de Kersalut, éclairé la nuit : un leurre afin de tromper les navigateurs des bombardiers anglais.
Le bunker que je vous invite à visiter était intégré au point fortifié situé entre la plage de Bellangenêt et celle des Grands Sables. La position codifiée LO 12.
La position est détaillée à l’intérieur du blockhaus.
Le blockhaus des Grands Sables est un modèle R 625, bunker de type B (2 m de mur en béton armé, plafond blindé). 775 m3 de béton.
C’était une casemate conçue pour un canon de 75 mm Pak 40, avec une chambre de tir, un abri à munition, une pièce de vie et un poste de tir arrière. Garnison : 6 hommes. Probablement édifié fin1943.
Après le débarquement allié du 6 juin 1944, le rempart de l’Atlantique n’avait plus aucune utilité.
La percée américaine vers la Bretagne eut lieu le 1er août 1944.
Les 4 et 5 août à l’annonce de l’arrivée prochaine des blindés américains, la garnison allemande de Clohars et ses supplétifs russes, évacuaient vers Lorient en franchissant le pont de bois à Saint-Maurice. Le dernier convoi allemand venant de Concarneau passait le 6 août. Leur retraite étaient aiguillonnées par les embuscades des FTP de Michel Bonnaire.
Jusqu’au 19 août Les Allemands, ne voyant personne occuper leurs anciennes positions, traversaient la Laïta et revenaient au Pouldu ou à Porsmoric à plusieurs reprises pour continuer l’évacuation du matériel et effectuer des patrouilles.
Le 7 août 1944 la 4e Division Blindée américaines était stoppée devant la forteresse de Lorient, un encerclement fut décidé.
Le 10 août, le cercle se refermait. Les Bataillons FFI aidés par l’artillerie américaine encerclaient la Poche de Lorient.
Le 12 août, des unités américaines arrivaient à Clohars et positionnaient des canons au Pouldu pour tirer vers Lorient. Dès ils prenaient définitivement position à Clohars s’emparant des batteries côtières du Pouldu.
A partir du 20 leur présence était renforcée. Le front était désormais fixé pour plusieurs mois.
Le 13 août, le P.C. des FFI s’installait à Clohars.
La ligne de front se tenait en retrait de la rivière, à l’abri des tirs directs allemands.
Dans un premier temps, ils n’étaient qu’un millier de F.F.I. en ligne sur les 12 km du front de la Laïta. Après la libération de Brest et de Concarneau le front français s’étoffait.
Les bunkers du Pouldu étaient alors utilisés par le Bataillon de marche du Finistère (unité de fusiliers marins), il faisait face aux défense allemande de Guidel et de l’Ile de Groix.
Ces hommes postés à fort Clohars et aux Grands Sables devaient bloquer tout mouvement ennemis.
Le 31 octobre, cette zone de guerre devint le Sous-secteur du Finistère des Forces Françaises du Morbihan.
Fin 1944 les FFI sont intégrés à la 19e division d’infanterie française, 3 267 soldats bretons sont en ligne sur ce front.
Après-guerre, une fois déminé les anciens bunkers allemands furent laissés à l’abandon. Ils furent dépouillés de ce qu’il était possible de prendre. Les blindages récupérés par les ferrailleurs.
Au Pouldu cette casemate fut utilisée comme habitation, et fut le lieux d’un drame social. Elle fut comblée et murée en 1963.
La réhabilitation du site.
En 2017 Marcel Gozzi et moi-même avons écrit Clohars et la guerre de 39 45.
Février 2018. Le conseil des sages de Clohars-Carnoët envisageait une réhabilitation de ce blockhaus. Le bunker était empli de débris divers et orné de multiples tags. Le responsable des services techniques faisait part de son expertise en matière de travaux : c’était possible.
La municipalité soutenait le projet. Il fallait créer une association. Le jeudi 3 mai 2018, à l’initiative de Marcel Gozzi nous fondions l’association Mémoire et patrimoine de Clohars-Carnoët.
Dans la mesure où le blockhaus (patrimoine maritime culturel) fait partie du domaine public et que celui-ci est inaliénable (aucun droit de propriété privée possible), l’association devait passer une convention avec la mairie. (Chose faite)
Le projet fut présenté à l’architecte des bâtiments de France, après son accord les travaux ont démarré.
Les travaux ont commencé à l’automne 2018 et le site était sécurisé au printemps 2019. Un travail d’exception réalisé par les services techniques municipaux.
Le gros œuvre achevé, les membres de l’association ont pu nettoyer l’intérieur, et concevoir un ensemble de panneaux informatifs à destination des visiteurs mais la Covid19 nous empêchait d’ouvrir.
Marcel Gozzi nous quitta le 7 Juillet 2020 après une maladie fulgurante.
Ce décès nous rend orphelin de ce grand Monsieur, qui était pour nous essentiel à la vie de cette association. Très choqué par cette perte nous reprenions au mois de septembre, à sa mémoire, le travail entamé sur le site du Pouldu.
Progressivement avec le soutien de la municipalité la muséographie du site s’étoffe. On nous fait don et nous nous acquérons des mannequins, tenues, équipements et armes afin de présenter une reconstitution à visée pédagogique de l’histoire de ce monument.
Mai et juin 2021 : sortie du confinement les visites du public ont pu commencer.
Vous avez ici une Casemate type R 625 pour canon anti-char 7,5 cm Pak 40. Ce modèle R625 : T4 1943 est doté d’une fosse à douilles.
Ce bunker pouvait recevoir tous les canons de type « antichars » de 5 à 7,5 cm. Une rampe arrière permettait de sortir la pièce d’artillerie et de la positionner dans un autre emplacement. Ce blockhaus était équipé de locaux annexes, soute à munitions et abris dortoir. Dans le plafond de l’abri est mis en place une trappe technique pour positionner un périscope. Ce bunker de classe B – épaisseur des murs de 2 m –murs intérieurs 80 cm. Dalles – 2 mètres.
Excavation de 700 m3. Radier 80 cm. Le cubage de béton coulé est de près de 775 m3 dont 35 tonnes de fer à béton et de 4,7 tonnes de cornière d’acier.
Le coffrage extérieur a été réalisé en parpaing plein (coffrage perdu). A partir de 1943 ce type de coffrage est utilisé selon le modèle du bunker. Un R 625 à Guidel a été construit pareillement.
Chaque ouvrage est protégé sur son pourtour extérieur par une couche de pierres et de terre de 2 à 3 m d’épaisseur, cela permet d’amortir l’effet d’un coup direct. L’avancée de béton à gauche de l’embrasure de tir le protégeait des tirs directs venant de la mer.
La construction d’un blockhaus de bonne taille prenait une dizaine de semaines : fouilles, ferraillage, coffrage, aménagement intérieur, finitions et camouflage Le coulage du béton était assuré par l’Organisation Todt – OBL Mitte (Lorient), l’équipement des bunkers par le génie de forteresse, ici le Landes-Bau-Bataillon 17.
Cette casemate, modèle R 625, était servie par six militaires qui pouvaient vivre à l’intérieur avec des lits superposés, une table, des chaises, de la nourriture, un chauffage par poêle à charbon et une ventilation forcée. En 1944, les soldats du XXV. Armeekorps, de la 265. Infanterie-Division composaient la garnison des ouvrages de Clohars Carnoët., plus précisément le 3è bataillon du Régiment d’infanterie 895 (bataillon formé en grande partie de de supplétifs russes – Ost-Bataillon 634)
La chambre de tir était prévue pour un canon de 75 mm Pak 40 dirigé vers la plage des Grands Sables à travers une embrasure. Une rampe arrière permettait de sortir la pièce d’artillerie et de la positionner dans un autre emplacement. Le tobrouk était pourvue d’une ’mitrailleuse orientable sur 360 degrés.
Dans la chambrée, Richard Dattez effectue des démonstrations du système de ventilation et donne des détails sur les systèmes de communication, entre les masques à gaz et… les bidons de lait.
La soute à munitions est transformée en espace d’exposition sur la Résistance et le Front de la Laïta
À Clohars-Carnoët, un campement américain au blockhaus des Grands sables pour les journées du patrimoine
Les journées européennes du patrimoine, ces 17 et 18 septembre, ont permis à 640 visiteurs de découvrir la Maison-musée du Pouldu, à Clohars-Carnoët, et à 1 500 autres de visiter le blockhaus des Grands sables.
Le campement installé par l’association de la poche de Lorient a étonné le public
À l’issue des journées du patrimoine, ces samedi 17 et dimanche 18 septembre, Maud Naour, responsable de la Maison-musée du Pouldu, à Clohars-Carnoët, s’annonce ravie de la fréquentation : « Nous avons accueilli 640 visiteurs, dont une bonne part de locaux venus découvrir ou redécouvrir l’histoire unique de l’auberge de Marie Henry ».
1 500 visiteurs au blockhaus des Grands sables
Le site de Saint-Maurice a attiré la foule, tout comme le blockhaus des Grands sables, où l’association Mémoire et patrimoine a comptabilisé 1 500 visiteurs.
Elle avait invité pour l’occasion l’Association de reconstitution de la poche de Lorient, qui présentait un campement.
Ce dernier était centré sur les forces alliées, notamment américaines, en lien avec la Libération de la Bretagne durant la Seconde Guerre mondiale.
Le campement était composé d’un ensemble de tentes, de matériels et de véhicules encadrés par des membres de l’association en tenues d’époque, impliqués « pour un devoir de mémoire ».
À Doëlan, la balade commentée proposée par la commission des Sages a attiré une quinzaine de personnes, les deux jours, avec, samedi, la participation du cercle celtique au lavoir de Feunteunigou.
Rose fait le guet… Dans un décor grandiose, le bunker rappelle les faits qui s’y sont déroulé pendant la seconde guerre mondiale.
Tous les mercredis de l’été, l’association Mémoire et patrimoine de Clohars-Carnoët ouvre les portes du bunker des Grands-Sables. Des visites libres ou guidées sont proposées. Il semble si inoffensif et plein de promesses, ce chemin de la Grenouille sablonneux qui serpente à l’assaut de la dune. Difficile de concevoir qu’il ait mené au mur de l’Atlantique, édifié par l’Allemagne nazie pour parer un éventuel débarquement des Alliés. Et pourtant. Surplombant la plage des Grands-Sables, une casemate témoigne de la réalité de l’Histoire.
« Proche des bases sous-marine et aéronavale de Lorient, le site des Grands-Sables était une zone stratégique et, entre 1942 et 1944, l’organisation nazie Todt y a construit cinq fortifications (Beg an Tour, Porsac’h, le Kérou, les Grands-Sables et enfin Fort Clohars) », raconte Gil Van Meeuwen, président de l’association Mémoire et patrimoine de Clohars-Carnoët, qui ouvre les portes du bunker au public chaque mercredi de l’été, avec son collègue Richard Dattez.
Dans la chambrée, Richard Dattez effectue des démonstrations du système de ventilation et donne des détails sur les systèmes de communication, entre les masques à gaz et… les bidons de lait.
Équipements militaires et objets de la vie quotidienne
En réhabilitant la construction en 2019, l’association y a reconstitué un décor proche de celui dans lequel évoluait la garnison de six hommes chargée de la surveillance. Entre les murs en béton armé de 2 m de large, plafond compris, équipements militaires et objets de la vie quotidienne (allemands mais aussi américains et locaux) sont mis en scène dans la chambre de tir, la soute à munition, le dortoir… « La casemate était équipée d’un canon antichar de 75 mm mais celui que vous voyez est arrivé avec les Américains qui ont reconquis la zone le 11 août 1944 avec les Forces françaises de l’intérieur (FFI) », détaille Gil Van Meeuwen qui fait revivre le moment en posant le casque sur la tête d’un jeune visiteur. « On doit faire attention, il est fragile. Il a quand même 80 ans et a fait la guerre ! »
Visites libres ou guidées
Il est possible de déambuler librement dans le blockhaus, les panneaux informatifs donnant toutes les indications nécessaires, ou de suivre les guides et leur poser directement les questions : ils sont incollables sur le sujet.
Pratique Chemin de la Grenouille (après la base nautique), tous les mercredis de 14 h et 17 h. Tarifs : 2,50 €, gratuit pour les moins de 12 ans.
Cette batterie de FLAK (DCA) fut créée à WILHELMSHAVEN en 1940. Elle fit mouvement sur PLOEMEUR en janvier 1941 avec 120 soldats et fut baptisée ROSSITTEN en 1942. Son commandant était un paysan de CUXHAVEN, le capitaine BORCHERS. Elle était rattachée au quartier général du château du TER.
La ferme du COSQUERIC en PLOEMEUR, occupée de juin 1940 à mai 1945, compte deux « Bunker Musée » sur ses terres. Ils sont nés à la suite de rencontres et d’échanges entre Jean ROBIC né en 1950 en ce lieu et cinq allemands ayant vécu cette occupation. Le vœu et la volonté de tous sont formulés ainsi : La paix entre nos deux pays. L’équipement de cette batterie, bien protégé par du béton, se composait de 4 canons de 105 mm, 2 canons de 20 mm, de 2 radars, de projecteurs et d’un système de détection par le son. Tout ce matériel était alimenté par un groupe électrogène en place et opérationnel dans l’un des « Bunker Musée » avec une multitude d’objets d’époque.
L’autre « Bunker Musée » est consacré principalement à l’aéronautique et à la mémoire d’un aviateur écossais Ernest RUSSEL LYON, tombé à 21 ans à KERKAVES (Larmor-Plage) avec son Spitfire en flamme le 27 juillet 1944. La recherche de sa famille et l’action commune menée par Jean ROBIC et Jean-Yves LE LAN (Président du comité d’histoire du pays de Ploemeur) ont abouti à la reconnaissance de sa tombe à GUIDEL en octobre 2015. En 2014, la ville de PLOEMEUR a obtenu du Ministère de la Défense un canon de 90 mm rappelant ceux qui équipaient les encuvements proches de la ferme. Il est installé sur le toit de l’un des bunkers.
A proximité des « Bunker Musée », une stèle a été érigée à la mémoire des aviateurs anglais et canadiens tombés à BREUZENT en 1943 à bord de leur avion Wellington.
Illustration
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10,5 cm SK C/32 L/45 mit MPL C/30 The coastline just north of Frederikshavn in Denmark on March 8, 2019.
Jean Robic à proximité de ce blockhaus, un canon Schneider entièrement restauré, utilisé pendant de nombreuses années au centre d’essais de munitions de Gâvres.
Viseur de canon de campagne allemand Krupp de 77 mm de la Première Guerre mondiale, cadrans en laiton sur construction en acier.
Cet optique fut également utilisé pendant la Second guerre mondiale, notamment sur les canons Pak 36 / Pak 38 / Pak 40 … etc …et sur de l’artillerie de prise.
Canon de 7,5 cm leIG 18 / Type Obusier léger Service 1932 – 1945 Concepteur Rheinmetall-Borsig / Année de conception 1927 / Production 1932 – 1945 Organe de visée Viseur panoramique « Rundblickfernrohr 16 » (Rbl.F.16) Le canon de 7,5 cm leIG 18 (en allemand : Leichtes Infanterie-Geschütz 18) est un obusier léger de fabrication allemande utilisé par la Wehrmacht comme canon de support d’infanterie durant la Seconde Guerre mondiale.Canon de 88 mm.