Samedi 22 juin 2024, au Blockhaus du Pouldu, l’association Joueurs de Cornouaille , vous a invité à participer au jeu Mémoire 44, un jeu de stratégie accessible à tous ! ( de 14 h à 17h ).
Son système de cartes et de plateau permet à tous les joueurs de rejouer les batailles les plus emblématiques de la Libération, d’Omaha Beach au Vercors, en passant par le Pont de Bénouville ou Sainte Mère l’Église.
Mémoire 44 est un jeu de société. Il fut développé sous le haut patronage de la Mission du 60e Anniversaire des Débarquements et de la Libération de la France dans le but de transmettre le souvenir des événements marquants de la Seconde Guerre mondiale que sont les débarquements de 1944 et la Libération de la France en créant un produit à la fois ludique et pédagogique. Grâce à des scénarios détaillés et à un système de jeu à la fois simple et réaliste, les joueurs peuvent reproduire les batailles décisives de la guerre.
Conçu pour deux joueurs, il peut accueillir jusqu’à huit participants, à partir de 12 ans ; une partie dure entre une demi-heure et une heure.
À Clohars-Carnoët, l’association Mémoire et patrimoine a reçu des joueurs passionnés d’histoire
Le 24 juin 2024 à 10h39
À chaque joueur de dérouler un fait historique.
Samedi 22 juin, à Clohars-Carnoët, l’association Mémoire et patrimoine présidée par Gil van Meeuwen recevait des passionnés de jeu, membres de deux associations Les joueurs de Cornouaille et Lucky lud. « Le but est de faire découvrir au public un jeu en lien avec le patrimoine », précise Tristan. Mémoire 44 est un jeu à scénario infini. Il est mondialement connu et alimenté par une communauté. Son système de cartes et de plateau permet à tous les joueurs de rejouer les batailles les plus emblématiques de la Libération. Grâce à des scénarios détaillés et à un système de jeu à la fois simple et réaliste, les joueurs peuvent reproduire les batailles décisives de la guerre ».
Tristan, qui est intervenu avec d’autres joueurs de Cornouaille à Saint Maurice il y a deux ans, « rêve de créer un jeu sur la poche de Lorient ». « Nous étions à la fête du jeu fin avril et nous serons présents aux Virades de l’espoir à Moëlan ».
En 1942, des plans d’action sont décidés à Londres au Bloc Planning (cellule du BCRA – Bureau central de renseignements et d’action – puis cellule du BRAL – Bureau de renseignement et d’action de Londres – sous l’autorité du SOE – Special Operations Executive – et des militaires français de la France Libre dont de Gaulle en premier lieu, avec enfin pour communication l’état-major interallié et ceci à destination de la résistance française.
Au menu :
Plan Vert : destruction des réseaux ferroviaires grâce à la Résistance-Fer. Plan Bleu : sabotage des lignes électriques de haute-tension concernant le ferroviaire. Plan Tortue / Bibendum : destruction du réseau routier dans la région du débarquement. Plan Violet : sabotage des lignes téléphoniques aériennes et souterraines. Plan Rouge : préparation de bases de repli des maquis dans les régions sur les arrières des lignes allemandes. Plan modifié ultérieurement en mission de destruction des dépôts de carburants. Plan Caïman : guérilla dans le Sud de la France pour soutenir les débarquements Sud. Plan Jaune : destruction des dépôts de munitions allemands. Plan Noir : attaque des postes de commandement allemands.
Le décret du 19 novembre 1943 fonde la direction générale des services spéciaux – DGSS – dont dépend le BRAL. La DGSS rationalise les plans prévus initialement. Sont conservés les Plans Vert, Bleu, Violet, Bibendum auxquels il faut adjoindre des personnels qualifiés pour les exécuter le moment venu et ceci en minimisant les effets sur la population civile.
Jusqu’à fin 1942, les actions de destruction de l’ennemi sont menées par des missions militaires qui usent de bombardements et de mitraillages qui ont pour effet de tuer et blesser des civils trop souvent.
La Résistance française parvient à convaincre les autorités londoniennes de les laisser agir avec des formations et des équipements adaptés.
Progressivement, en 1943, l’aviation alliée baisse d’intensité au profit d’actes de résistance.
Dans les vingt-quatre heures suivant le débarquement, la quasi-totalité des coupures de voies ferrées prévues est réalisée. Dès le 6 juin et durant tout le temps de la bataille de Normandie, aucun train n’effectue un long trajet sans subir une ou plusieurs interruptions. Les voies endommagées et remises en état subissent rapidement de nouvelles coupures.
Commencée fin octobre 2023 à Clohars-Carnoët, la restauration du lavoir de Stervilin, stoppée par la tempête, a repris mi-mars 2024. Cette semaine, les bénévoles (membre de la commission sentiers du Conseil des Sages, riverains ou membres de l’association Les Amis du Pouldu), aidés par les services techniques de la commune, ont fait un grand pas. Le lavoir, utilisé jusqu’aux années 1950-1955, a repris forme. Restent à poser les pierres de lavage. En nettoyant l’espace autour de cet élément du patrimoine, « on a découvert le local des lessiveuses. On cherche qui l’a construit », précise Roland Audren qui pilote le projet.
La restauration du lavoir de Ster Vilin est presque terminée , il ne reste que les pierres de lavage fournies par la mairie à poser .Les participations humaines et matérielles des services techniques de la mairie ,celles des sages , des Amis du Pouldu , de Mémoire et Patrimoine et de nombreux voisins ont fait renaitre ce petit patrimoine disparu depuis 50 ans La mise en eaux est prévue vendredi prochain vers 16h30 en présence de tous ceux et celles qui ont participé de près ou loin à cette restauration débutée en octobre
L’équipe de bénévoles a retrouvé Roland Audren, ce jeudi.
Jeudi 14 mars 2024 après midi, une douzaine de bénévoles ont retrouvé Roland Audren qui pilote le projet de restauration du lavoir. « Pour retrouver la forme et l’implantation de cet élément du patrimoine, le projet s’appuie sur deux tableaux, dont un de Maurice Denis (1905) visible au musée de Pont-Aven, et sur des photos de Philippe Tassier (1910) », précise Roland Audren.
Des membres du conseil des Sages, d’association (Amis du Pouldu, Mémoire et patrimoine) et des voisins se sont retrouvés pour la première fois, le 20 octobre 2023. Si la tempête Ciaran avait stoppé le chantier, le projet est relancé !
C’est un témoin de notre histoire récente et terriblement moderne.
Face à ce patrimoine militaire volontairement monumental, il est nécessaire de le resituer dans son contexte historique.
Après le désastre de la Bataille de France (10 mai – 22 juin1940) en Juillet 1940 arrivaient en Bretagne les divisions de la Wehrmacht qui relevaient les troupes d’invasion.
Les Allemands réquisitionnaient tous les lieux dont ils avaient besoin.
Les rigueurs de l’occupation, les interdictions, ausweis, tickets de rationnement, pillage des ressources, marché noir, délation et le triste sort de nos prisonniers puis les bombardements étaient la réalité de nos anciens.
La Kriegsmarine s’installait à Lorient pour transformer le port en base pour sous-marins.
Décembre 1940 l’organisation Todt était au Pouldu avec un état-major pour coordonner les travaux du secteur de Lorient. Le Pouldu, devenait un dortoir pour des centaines d’ouvriers.
Le « blockhaus » du Pouldu est un vestige du Mur de l’Atlantique.
Le mur de l’Atlantique était le système de fortifications côtières, construit par le Troisième Reich de la Norvège à l’Espagne, il devait empêcher un débarquement Allié depuis la Grande-Bretagne, près de près de 12 000 ouvrages bétonnés furent construits.
En Bretagne où trois importantes bases de sous-marins étaient implantées, on en comptait près de 2 800 (blockhaus et abris divers), près de 600 pour le secteur de Lorient. L’organisation Todt était chargée de fortifier le littoral avec l’aide des entreprises des pays occupés.
Fin 1943, le débarquement devenait une certitude. Dès lors s’engageait une course contre la montre pour l’occupant.
La résistance française prenait corps alimentée par les maquis rejoins par les réfractaires du STO.
Lorient était érigée au rang de forteresse et devaient pouvoir se défendre jusqu’à l’épuisement de ses moyens. Ce fut le cas. La reddition ne fut signée que le 10 mai 1945.
La côte de Kerfany au Pouldu fut intégrée à la zone de défense Ouest de Lorient avec 14 positions fortifiées : le nom militaire de cette zone « Anse du Pouldu ».
Le Pouldu.
En 1941 la station balnéaire apparaissait comme un débouché possible pour une action amphibie anglaise. Le Pouldu et recevait plusieurs bataillons en garnison. La troupe était logée dans les hôtels et maisons du voisinage, des baraquements étaient construits derrière les dunes.
En 1942, les allemands construisaient un point fortifié, il devait empêcher tout débarquement sur les plages du Pouldu et de Bellangenêt.
Sur la côte de Clohars-Carnoët la défense allemande se positionnait sur 5 sites. Doëlan, Porsac’h, Le Kérou, les Grands Sables et Fort Clohars.
Les allemands utilisaient un nombre considérable de travailleurs, essentiellement par le travail forcé, ou dans le cadre du STO.
Une partie de la population de Clohars était mobilisée sur les chantiers du Mur de l’Atlantique. Les habitants devaient se plier à des corvées : surveiller les lignes téléphoniques creuser des tranchées, planter des poteaux en bois, équipés de mines (asperges de Rommel).
Ils furent aussi requis pour la mise en place d’un faux terrain d’aviation dans la lande de Kersalut, éclairé la nuit : un leurre afin de tromper les navigateurs des bombardiers anglais.
Le bunker que je vous invite à visiter était intégré au point fortifié situé entre la plage de Bellangenêt et celle des Grands Sables. La position codifiée LO 12.
La position est détaillée à l’intérieur du blockhaus.
Le blockhaus des Grands Sables est un modèle R 625, bunker de type B (2 m de mur en béton armé, plafond blindé). 775 m3 de béton.
C’était une casemate conçue pour un canon de 75 mm Pak 40, avec une chambre de tir, un abri à munition, une pièce de vie et un poste de tir arrière. Garnison : 6 hommes. Probablement édifié fin1943.
Après le débarquement allié du 6 juin 1944, le rempart de l’Atlantique n’avait plus aucune utilité.
La percée américaine vers la Bretagne eut lieu le 1er août 1944.
Les 4 et 5 août à l’annonce de l’arrivée prochaine des blindés américains, la garnison allemande de Clohars et ses supplétifs russes, évacuaient vers Lorient en franchissant le pont de bois à Saint-Maurice. Le dernier convoi allemand venant de Concarneau passait le 6 août. Leur retraite étaient aiguillonnées par les embuscades des FTP de Michel Bonnaire.
Jusqu’au 19 août Les Allemands, ne voyant personne occuper leurs anciennes positions, traversaient la Laïta et revenaient au Pouldu ou à Porsmoric à plusieurs reprises pour continuer l’évacuation du matériel et effectuer des patrouilles.
Le 7 août 1944 la 4e Division Blindée américaines était stoppée devant la forteresse de Lorient, un encerclement fut décidé.
Le 10 août, le cercle se refermait. Les Bataillons FFI aidés par l’artillerie américaine encerclaient la Poche de Lorient.
Le 12 août, des unités américaines arrivaient à Clohars et positionnaient des canons au Pouldu pour tirer vers Lorient. Dès ils prenaient définitivement position à Clohars s’emparant des batteries côtières du Pouldu.
A partir du 20 leur présence était renforcée. Le front était désormais fixé pour plusieurs mois.
Le 13 août, le P.C. des FFI s’installait à Clohars.
La ligne de front se tenait en retrait de la rivière, à l’abri des tirs directs allemands.
Dans un premier temps, ils n’étaient qu’un millier de F.F.I. en ligne sur les 12 km du front de la Laïta. Après la libération de Brest et de Concarneau le front français s’étoffait.
Les bunkers du Pouldu étaient alors utilisés par le Bataillon de marche du Finistère (unité de fusiliers marins), il faisait face aux défense allemande de Guidel et de l’Ile de Groix.
Ces hommes postés à fort Clohars et aux Grands Sables devaient bloquer tout mouvement ennemis.
Le 31 octobre, cette zone de guerre devint le Sous-secteur du Finistère des Forces Françaises du Morbihan.
Fin 1944 les FFI sont intégrés à la 19e division d’infanterie française, 3 267 soldats bretons sont en ligne sur ce front.
Après-guerre, une fois déminé les anciens bunkers allemands furent laissés à l’abandon. Ils furent dépouillés de ce qu’il était possible de prendre. Les blindages récupérés par les ferrailleurs.
Au Pouldu cette casemate fut utilisée comme habitation, et fut le lieux d’un drame social. Elle fut comblée et murée en 1963.
La réhabilitation du site.
En 2017 Marcel Gozzi et moi-même avons écrit Clohars et la guerre de 39 45.
Février 2018. Le conseil des sages de Clohars-Carnoët envisageait une réhabilitation de ce blockhaus. Le bunker était empli de débris divers et orné de multiples tags. Le responsable des services techniques faisait part de son expertise en matière de travaux : c’était possible.
La municipalité soutenait le projet. Il fallait créer une association. Le jeudi 3 mai 2018, à l’initiative de Marcel Gozzi nous fondions l’association Mémoire et patrimoine de Clohars-Carnoët.
Dans la mesure où le blockhaus (patrimoine maritime culturel) fait partie du domaine public et que celui-ci est inaliénable (aucun droit de propriété privée possible), l’association devait passer une convention avec la mairie. (Chose faite)
Le projet fut présenté à l’architecte des bâtiments de France, après son accord les travaux ont démarré.
Les travaux ont commencé à l’automne 2018 et le site était sécurisé au printemps 2019. Un travail d’exception réalisé par les services techniques municipaux.
Le gros œuvre achevé, les membres de l’association ont pu nettoyer l’intérieur, et concevoir un ensemble de panneaux informatifs à destination des visiteurs mais la Covid19 nous empêchait d’ouvrir.
Marcel Gozzi nous quitta le 7 Juillet 2020 après une maladie fulgurante.
Ce décès nous rend orphelin de ce grand Monsieur, qui était pour nous essentiel à la vie de cette association. Très choqué par cette perte nous reprenions au mois de septembre, à sa mémoire, le travail entamé sur le site du Pouldu.
Progressivement avec le soutien de la municipalité la muséographie du site s’étoffe. On nous fait don et nous nous acquérons des mannequins, tenues, équipements et armes afin de présenter une reconstitution à visée pédagogique de l’histoire de ce monument.
Mai et juin 2021 : sortie du confinement les visites du public ont pu commencer.
L’association Mémoire et Patrimoine a réhabilité le bunker des Grands Sables, un vestige du mur de l’Atlantique
L’association Mémoire et patrimoine, créée en mai 2018, a fait le bilan de l’année, jeudi. L’équipe, présidée par Gil Van Meeuwen, a réalisé des aménagements intérieurs dans le bunker : dans la première salle, des sacs de sable ont été posés pour améliorer la mise en scène ; dans la deuxième, le public découvre un mannequin d’un soldat américain ; la troisième, « L’abri de la troupe », a reçu une copie d’un réseau de ventilation. Au printemps, l’association a reçu un don, deux filtres à gaz « très rares ». « Nous voulons rendre la muséographie plus vivante », précise le président. L’entretien des extérieurs, avec le soutien des services techniques de la commune, a été réalisé. Résultat des courses : 1 722 visiteurs, dont 459 le 17 septembre, dans le cadre des Journées européennes du patrimoine. Cet été, un étudiant en histoire a fait de la médiation tous les lundis. Des classes sont venues visiter le site. « Les enfants sont très à l’écoute, ils posent beaucoup de questions ».
« Un challenge »
L’association ne manque pas de projets. Elle va éditer un livret pour accompagner les visites (rédaction en cours) mais aussi sécuriser les lieux et marquer les 80 ans de la Libération en 2024. Gil Van Meeuwen est intarissable sur la Poche de Lorient et le Front de la Laïta. Autre décision importante : « S’ouvrir aux personnes qui agissent pour préserver le patrimoine ». Par exemple pour les lavoirs : « Ces derniers avaient un rôle dans leur quartier, celui de Stervilin servait aux nombreux hôtels du Pouldu ». Roland Audren, membre du conseil des Sages, intègre le bureau en tant que vice-président. Il a déjà, avec des associations, attaqué le chantier de restauration, à Stervilin. D’autres férus d’histoire ont évoqué le lavoir de Kerluron – « un challenge » – et la remontée du goémon.
Onze personnes étaient sur le chantier vendredi après midi
Marcel Raoult, maire honoraire, a remis à Gil Van Meeuwen, président de l’association Mémoire et patrimoine, une mitraillette allemande récupérée lors d’un violent combat, le 11 février 1945, dans le bois de Kerruisseau à Quéven (Morbihan). « Cette arme appartenait à l’Oberfeldwebel (sous-officier dans l’armée de terre allemande) Pelegrini, un Autrichien originaire de Trieste (Italie) », précise le passionné d’histoire qui était alors chef de groupe du 7e bataillon des Forces françaises de l’intérieur du Morbihan.
Il a également proposé « un poste radio allemand de 1925 », conservé car « nous sommes de la même année ».
Gil Van Meeuwen précise que les armes seront déposées en armurerie avant la neutralisation au Banc national d’épreuve des armes de Saint-Étienne. Elles seront exposées plus tard à la casemate des Grands Sables, au Pouldu. « Les pièces muséographiques appartiennent à la commune, tout comme le blockhaus et les collections inventoriées », précise le président.
Marcel Raoult et Gil Van Meeuwen ( à droite) ont longtemps échangé sur l’histoire de cette arme .
L’association Mémoire et Patrimoine de Clohars Carnoët souhaite s’ouvrir aux personnes qui agissent pour préserver le patrimoine oublié des lavoirs de nos quartiers.
Leurs actions sont remarquables.
Le 30 juin 2015 – Le Télégramme.
Pors Cleic. Le lavoir, un lien entre voisins
seuls quelques poissons rouges ont été trouvé dans le lavoir cette année.
Depuis 20 ans, ils se réunissent un samedi de juin pour nettoyer le lavoir de Pors Cleic. Cette année, les riverains n’ont dérogé à leurs habitudes : nettoyage le matin en bottes et tenue de travail pendant que les dames s’affairent en cuisine. Ils ont ensuite pris part à un déjeuner convivial, suivi de parties de boules disputées. Le soir, tous ont remis les pieds sous la table avant le feu de la Saint-Jean, où toutes les mesures de sécurité ont été prises. Pour preuve, la visite du chef du centre de secours de Langlazik, l’adjudant-chef Éric Guerroué.
Les habitants du quartier ont aussi fait du cidre en commun. Une manière d’entretenir de bonnes relations entre voisins et de participer à l’entretien du patrimoine.
Le 25 juin 2023 – Le Télégramme.
À Clohars-Carnoët, des habitants motivés ont nettoyé un lavoir
Des habitants des villages de Kerguivarec et Pors Cleid, à Clohars-Carnoët, se sont retrouvés samedi 24 juin, pour nettoyer le lavoir, élément du patrimoine cloharsien. Les huit courageux, qui ont retroussé les manches pour le vider, ont trouvé une seule anguille. « Le lavoir est alimenté par une fontaine qui a un débit de 15 litres par minute », précise Joël Le Thoër. Après le travail, 21 personnes se sont retrouvées à table pour un rougail saucisse fait maison. Pour clôturer ce rendez-vous convivial, qui perdure depuis une trentaine d’années, un feu d’artifice a été tiré.
Les voisins ont reçu la visite du maire, Jacques Juloux ( à gauche)
Vendredi 28 octobre 2022
Comme prévu, des adhérents de Doëlan Clohars Environnement (DCE) se sont donné rendez-vous au lavoir de Porz-Stancou pour le nettoyer le 27 octobre au matin.
Plusieurs brouettes de boue ont été enlevées, des ronces coupées, les entrées et la sortie du lavoir retrouvées. Les pierres qui entourent le lavoir ont été bien nettoyées aussi. Sur le sol, il reste de l’eau et un peu de boue car le dallage n’est pas uniforme.
On a appris par un « ancien » de Doëlan qui est passé voir notre action qu’une citerne existait auparavant au-dessus du lavoir avec un puit encore au-dessous. Quand le parking a été fait, la citerne et le puits ont disparu et la source a été déviée de l’autre côté de la rue par une canalisation. De ce fait, l’eau n’arrive plus dans le lavoir, mis-à-part l’eau de ruissellement.
Vers 10 h 30, on a fait une pause-café, merci à celles qui l’avaient préparé et vers 11 h 30, un petit pot pour discuter et se rencontrer.
Nous avons eu aussi la visite d’une représentante du conseil des sages et le dialogue s’est bien instauré.
Nous étions une dizaine d’adhérents de DCE sur le site de Porz Stancou et il semble que tout le monde était content et prêt à recommencer.
Clohars-Carnoët. Le lavoir de Kerzellec nettoyé par des bénévoles.
Autrefois, les habitantes du quartier venaient laver leur linge à Kerzellec, en contrebas de la station d’épuration. Vendredi, les bénévoles ont nettoyé les abords du lavoir, et de l’abreuvoir accolé à celui-ci. C’est l’un des plus gros lavoirs du coin, ses pierres sont magnifiques , explique Roland Audren, riverain et membre du Conseil des sages.
Le conseil des Sages, ainsi que des membres des Amis du Pouldu, et des riverains, ont retroussé leurs manches afin de nettoyer tout le lavoir, canalisant ainsi les eaux pluviales qui coulaient des hauteurs.
Tous espèrent pouvoir bientôt s’occuper du lavoir de l’anse de Stervilin : il est aujourd’hui disparu, mais nous pouvons le reconstituer car nous avons des photos. Les pierres ont disparu, mais nous allons essayer de le rebâtir, avec d’autres pierres .
Ouest-France – Lundi 03 avril 2023
À Clohars-Carnoët, le lavoir de Stervilin va être restauré.
Article du Télégramme. Le 22 octobre 2023.
Onze personnes étaient sur le chantier vendredi après midi
Le lavoir de Stervilin, à Clohars-Carnoët, va être restauré, à l’initiative du conseil des Sages avec la participation des associations Les Amis du Pouldu et Mémoire et patrimoine, ainsi qu’avec la participation d’habitants.
Situé au fond de l’anse de Stervilin, à un kilomètre du quai du Bas-Pouldu, il est alimenté par les ruisseaux de Kernou, de la Villeneuve et de Porsguern.
Vendredi 20 octobre, onze personnes étaient sur place pour commencer la mission.
Un prochain rendez-vous le 10 novembre.
S’appuyant sur une photo de Philippe Tassier, prise vers 1910, Roland Audren, membre du conseil des Sages, précise : « Le lavoir disposait de seize à 18 pierres de lavage pour une dizaine de laveuses.
Il fut utilisé jusqu’en 1950-1955.
Depuis, la végétation s’est développée, les pierres ont disparu et des dépôts minéraux ont comblé le trou. Il ne reste que quelques pierres des bordures qui permettent de délimiter l’emplacement du lavoir ».
Un planning a été défini : nettoyage de la zone, délimitation de l’emplacement, montage des bordures, recherche de pierres plates, installation d’une caisse, mise en eau, etc. Le prochain rendez-vous est donné le vendredi 10 novembre, sur le site, à 14 h.
Les Laveuses à la Laïta – Paul Sérusier (1864–1927)
Onze personnes étaient sur le chantier vendredi après midi
Le lavoir de Stervilin, à Clohars-Carnoët, va être restauré, à l’initiative du conseil des Sages avec la participation des associations Les Amis du Pouldu et Mémoire et patrimoine, ainsi qu’avec la participation d’habitants.
Situé au fond de l’anse de Stervilin, à un kilomètre du quai du Bas-Pouldu, il est alimenté par les ruisseaux de Kernou, de la Villeneuve et de Porsguern.
Vendredi 20 octobre, onze personnes étaient sur place pour commencer la mission.
Un prochain rendez-vous le 10 novembre.
S’appuyant sur une photo de Philippe Tassier, prise vers 1910, Roland Audren, membre du conseil des Sages, précise : « Le lavoir disposait de seize à 18 pierres de lavage pour une dizaine de laveuses.
Il fut utilisé jusqu’en 1950-1955.
Depuis, la végétation s’est développée, les pierres ont disparu et des dépôts minéraux ont comblé le trou. Il ne reste que quelques pierres des bordures qui permettent de délimiter l’emplacement du lavoir ».
Un planning a été défini : nettoyage de la zone, délimitation de l’emplacement, montage des bordures, recherche de pierres plates, installation d’une caisse, mise en eau, etc. Le prochain rendez-vous est donné le vendredi 10 novembre, sur le site, à 14 h.
Les Laveuses à la Laïta – Paul Sérusier (1864–1927)
L’expression « malgré-nous » désigne les Alsaciens et Mosellans incorporés de force dans la Wehrmacht, l’armée régulière allemande, durant la Seconde Guerre mondiale, que ce soit dans la Heer (armée de terre), dans la Luftwaffe (armée de l’air), dans la Kriegsmarine (marine de guerre), ou encore dans la Waffen-SS.