LO 11 Le point fortifié du Kerrou

LO 11 Le point fortifié allemand du Kerrou

L’ancien Kerhérou, devenu Le Kerrou, constitue un promontoire qui domine deux plages : celle du Kerrou proprement dite à l’ouest et celle de Bellangenêt à l’est. On conçoit, dans ces conditions, que les Allemands aient pris soin de fortifier ce point névralgique.

Illustration

A partir de 1943 les Allemands y construisent des casemates en béton équipées de canons et de mitrailleuses.

Ils percent des meurtrières dans l’ancien local des douaniers (Abri pour la milice garde-côte du 18e siècle) et la troupe occupe un ouvrage en béton léger.

Des obstacles anti débarquement bloquent les plages est et ouest.

La troupe d’occupation : cliquez sur l’image.

Natation et baignade des troupes d’occupation au Kerrou.

Défense des plages : illustration

Illustration
La plage, après-guerre.
Champ de mines
Relevé de la marine française en mars 1946/47

Légende :
 
             1 – Un réseau de fils barbelés, défendu par un champ de mines anti personnelles sur le flanc nord ;
            2 – Des obstacles de plage, barrières Cointet, sur les deux plages (Le Kerrou et Bellangenêt) ;
            3 – Un abri double avec tobrouk à mitrailleuse de type R 622. Ce bunker pouvait accueillir vingt hommes.
            4 – Une casemate avec un canon de 60 mm (5,7 PaK 208 r, de fabrication russe) :
            5 – Une casemate abritant une mitrailleuse et un poste de guet, dirigé vers l’ouest ;
            6 – Une cuve pour canon  ;
            7 – Un tobrouk (poste à flanc de falaise) ;
            8 / 9 – Un poste de télémétrie et un tobrouk pour mortier ;
            10 – Un épaulement de terre pour armes légères ;
            11 – Un puits sous abri ;
            12 – Un poste de garde en béton léger.
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Photo aérienne de 1953.

Autre relevé réalisé un peu avant

Relevé de la marine française en mars 1945.
Légende du plan de 1945.
Illustration Poste de télémétrie – Pour les réglage des tirs d’artillerie des batteries côtières des autres positions.
Tobrouk doté d’un mitrailleuse

Casemate et canon pour des tirs directs sur la plage du Kerrou.

Casemate de flanquement de la position.
Plage du Kérou / Zone de tir de la casemate
Vue actuelle de la plage, prise en enfilade depuis la casemate à mitrailleuse.
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Mitrailleuse sous abri.
Cuve pour canon , orientée vers la plage
Illustration.

Le corps de garde du Kerrou.

Depuis le 17e siècle, la Bretagne et ses arsenaux se trouvent au coeur des enjeux stratégiques du royaume de France.

Le duc d´Aiguillon (gouverneur de Bretagne en 1737 puis commandant en chef de la province de 1753 à 1768) décide de fortifier la zone littorale pour protéger les ports et les places fortes.
La position de Clohars-Carnoët est stratégique car il faut protéger Lorient, sa Compagnie des Indes et son arsenal. Le système du corps de garde se trouve au cœur d´un réseau défensif hiérarchique institué au milieu du 18e siècle : un point central, par exemple une citadelle, est complété par un réseau de batteries côtières et de petits corps de garde (que l´on appelle aussi guérites) pour former un maillage dense.

La défense des côtes a Clohars-Carnoët au 18e siècle.

Occupant des sites stratégiques et destinés à la défense des côtes entre le port de Doëlan et l’embouchure de la Laïta, 3 batteries surveillent la côte dont la batterie de Fort Clohars.
L’ancienne batterie de Doëlan figure sur le cadastre de 1823 et sur un document de 1878 ; elle a été remplacée in situ par une habitation et seule une partie de l’ancienne enceinte semble subsister. (La maison rose)
Nota : le corps de garde situé à l’est de Doëlan et signalé sur le cadastre de 1823 a disparu.

Celui situé près de Kerrou a été transformé en habitation à l’époque contemporaine.(après-guerre)

Sur l’image ci-dessous nous pouvons voir les blockhaus et la « cabane des douaniers » en partie en ruine.

1953.

Fin